Ils interrogent les comédiens, oublient souvent les metteurs en scène, les sponsors sans lesquels le festival n’aurait pas lieu, chargent la police dès qu’elle n’est plus dans son rôle de recevoir des coups car elle n’est plus considérée comme la défenseuse de notre démocratie. Les provocations et les coups inadmissibles qu’elle reçoit ne posent aucun problème aux bienpensants qui analysent en “véritable spécialiste du maintient de l’ordre” les stratégies utilisées par celle-ci, bien sûr ils trouvent à redire ; pourquoi ne pas offrir une promotion à ces commentateurs de studio ?
Les questions posées aux acteurs et les réponses sont creuses, stupides, inappropriées, brutes de décoffrage et nous enlisent dans une culture grandeur nature d’une imposture totale de l’existence !
Un gamin qui n’a encore jamais travaillé vocifère devant la caméra : je-ne-veux-pas-travailler-jusqu’à-64-ans …
Bien sûr mon petit mais qui te paiera ta retraite et tes parents morts ne pourront plus te donner d’argent de poche, aurait pu répondre le complice médiatique.
Au nom de la diversité, les médias sataniques interrogent toujours les mêmes profils, la parole est toujours données aux délinquants, ils rendent compte uniquement de la diversité des opposants jamais celle des idées, du bon sens, même les poubelles ne sont considérées que lorsqu’elles brulent, une poubelle ordinaire n’est pas digne d’intérêt!
Pourquoi les médias ne vont pas dans les asiles psychiatriques recueillir la parole des pensionnaires, ils en ont des choses à dire, pourquoi ne vont-ils pas dans les prisons donner la parole aux pédophiles, aux auteurs de violences conjugales, aux violeurs … au nom de la diversité, pourquoi en permanence les mêmes profils, pourquoi vous qui me lisez n’êtes jamais interrogés ? Quelle société les laissons nous nous fabriquer ?
Est-ce que le quotidien de la France c’est uniquement les excités du macadam, les prostitués du trottoir, les ignares de l’économie, du travail, des déficits publics, des recettes fiscales, des taxations pour les autres et des aides pour soi, la colère facile mais l’inadaptation à l’effort, les professionnels de la contestation mais pas de la construction …
L’offre et la demande sont une composante de l’économie, en proposant toujours la même offre basée sur la contestation, le refus, la violence nous bâtissons une société sur ces principes aux détriment d’une multitude d’offres beaucoup plus intéressantes pour l’épanouissement des individus et de l’humanité.
Nous n’avons plus une société riche de possibilités mais une société de plus en plus pauvre, nous en sommes responsables car nous avons fait ce choix ou le non choix de laisser faire.
